Aujourd’hui, la liturgie de l’ordination fait référence à l’institution des Sept (Actes 6, 1-6).
Saint Paul, dans sa première lettre à Timothée (1Tm 3,8-13) donne déjà des critères de discernement des diacres ; Il atteste ainsi leur présence auprès des évêques.
Le ministère diaconal permanent a existé en tant que tel, en Occident, pendant le premier millénaire. Il a connu son apogée aux 3° et 4° siècle, puis des mutations profondes, et un déclin jusqu’à sa disparition vers le dixième siècle.
Il devient alors une étape vers la prêtrise.
Le concile Vatican II a voté le rétablissement du diaconat comme « degré propre et permanent de la hiérarchie » et donc l’un des ministères ordonnés, à part entière. Ce ministère est exercé « en communion avec l’évêque et son presbyterium » et peut être conféré à des hommes mariés.
En France, le principe du diaconat permanent a été voté en 1966 par l’Assemblée plénière de l’épiscopat, qui confiait sa mise en œuvre au Comité National du Diaconat. La restauration du diaconat s’inscrit dans les orientations missionnaires de l’Eglise.