Veuve, veuf

Les couples dont le mari est diacre ne sont pas épargnés par la douloureuse épreuve du veuvage. Ils viennent, particulièrement dans ces moments, rejoindre la souffrance de tant d’hommes et de femmes que nous côtoyons chaque jour.

  • Pour la veuve, dont le mari était diacre, l’Église ne prescrit aucune orientation particulière. Toutefois, et selon ce qu’elle souhaite, l’Église diocésaine – particulièrement la fraternité des diacres, en raison des liens qui s’y sont noués – peut l’accompagner dans l’épreuve, lui manifester sa sollicitude et lui porter une attention particulière (invitation à diverses rencontres, maintien de liens personnels et fraternels…)
  • Pour le diacre qui se retrouve veuf, il rejoint la situation de nombreux frères et sœurs chrétiens éprouvés comme lui par la séparation. De par son engagement diaconal, et sauf dérogation exceptionnelle, il est engagé à rester dans ce nouvel état de vie qu’il n’a pas choisi. L’Église et ses frères diacres l’accompagnent dans sa reconstruction et dans la réorientation éventuelle de sa mission.

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Accession éventuelle à la prêtrise

  1. La vocation spécifique du diacre permanent suppose la stabilité dans cet ordre. Aussi l’éventuelle accession à la prêtrise de diacres permanents célibataires ou devenus veufs sera-t-elle toujours une très rare exception, possible seulement si des raisons spéciales et graves le motivent. La décision d’admettre à l’ordre du presbytérat appartient à l’évêque diocésain propre, s’il n’y a pas d’autres empêchements réservés au Saint-Siège. Mais, s’agissant de cas exceptionnels, il conviendra de consulter au préalable la Congrégation pour l’Éducation catholique en ce qui concerne le programme de préparation intellectuelle et théologique du candidat, et la Congrégation pour le Clergé en ce qui concerne le programme de préparation pastorale et les aptitudes du diacre au ministère presbytéral.

Directoire pour la vie et le ministère des diacres permanents
Congrégation pour le Clergé

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