Saint Gédéon (+ 1818)
Né dans une famille pauvre d’un village près de Volos en Grèce, il fut placé par ses parents chez un de ses oncles qui tenait un bazar. C’est là qu’il fut enlevé par un musulman pour être employé dans son harem. Le jeune garçon devint musulman sous le nom d’Ibrahim. Torturé par les reproches de sa conscience, il s’enfuit, et ses parents le cachèrent en Crète d’où il s’embarqua trois ans plus tard pour la sainte montagne de l’Athos. Mais il voulut expier publiquement sa faute et il obtint de ses supérieurs de s’engager sur la voie du martyre volontaire. Il revint à la demeure de son ancien maître musulman et lui reprocha de l’avoir forcé à trahir sa foi. Arrêté, il fut pris pour un fou. Bastonné, il fut libéré et retourna à l’Athos. Un an plus tard, il revint en Thessalie et confessa encore le Christ. Arrêté, il fut condamné à avoir les membres tranchés à la hache. Il fut d’abord promené nu sur un âne dans un spectacle grotesque pour l’humilier. Puis étendu, on lui trancha, un à un, les quatre membres sans qu’il prononce un seul gémissement. Il resta ainsi jusqu’au soir, vivant encore, et fut jeté dans la fosse d’aisance du palais où il trouva la mort. Les chrétiens rachetèrent son corps pour le vénérer.
Au soir de la vie – même d’une vie d’infidélité – comme au matin, Jésus ne cesse pas de nous faire entendre ce même appel, impérieux et miséricordieux : « Suis-moi ! » … Seigneur, je ne peux pas dire que je t’ai suivi. Je t’ai souvent perdu de vue… Lève-toi encore. Recommence… Seigneur, tu me fais encore, peut-être pour la dernière fois, la grâce de m’appeler ? … Oui, mon enfant. Veux-tu venir ? … Seigneur je viens !
Le saint du jour présenté aujourd'hui est l'un des saints choisi parmi ceux proposés par l'Église. Chaque jour, l'Église honore plusieurs saints et bienheureux : ceux du calendrier romain (sanctoral romain), ceux des calendriers diocésains et ceux du calendrier des églises orientales (synaxaire).