Bse Marie de l’Incarnation (+1618)
ou Madame Acarie. Barbe Avrillot était fille d’un conseiller du Roi et, pour obéir à ses parents, elle épouse Pierre Acarie, maître des comptes, certainement très pieux mais d’humeur contrariante. Elle lui donnera six enfants. Elle sera une épouse parfaite, paisible et joyeuse. Elle a un charme extrême qui fait d’elle une exquise dame de la haute société qui l’appelle « la belle Acarie ». Elle a une vie intérieure intense. Son rayonnement spirituel est grand et son salon devient le rendez-vous des universitaires de l’époque et des grands hommes d’Eglise comme saint Vincent de Paul et le cardinal de Bérulle. Elle contribue à l’installation des Ursulines et à celle des Prêtres de l’Oratoire. Surtout, séduite par la lecture de sainte Thérèse d’Avila, elle introduit en France le Carmel réformé, projet approuvé par saint François de Sales et par Bérulle. Les carmélites arrivent à Paris en 1604. Avec l’aide de Madame Acarie, les fondations vont se succéder : Pontoise, Dijon, Amiens, Tours, Rouen. A la mort de son mari bien-aimé, ayant établi ses enfants, elle entre au carmel d’Amiens où elle est Marie de l’Incarnation, simple soeur converse dont l’obéissance et la charité sont admirables. Transférée au carmel de Pontoise, elle rentre dans la paix de ce Dieu qui tant lui suffisait.
Trop est avare à qui Dieu ne suffit. Quand on donne du temps à Dieu, on en trouve pour tout le reste.
Le seau du puits ne s’emplit pas à moins qu’il ne s’abaisse. Quant à moi, je reste vide, faute de m’abaisser.
Maintenant, mon Dieu, je suis toute à vous. C’est pourquoi je prendrai la hardiesse de demander non seulement vos dons et vos grâces, mais aussi vous-même et spécialement en la réception de votre très précieux Corps, en ce saint Sacrement que je désire recevoir pour être plus parfaitement conjointe et unie à vous.
Le saint du jour présenté aujourd'hui est l'un des saints choisi parmi ceux proposés par l'Église. Chaque jour, l'Église honore plusieurs saints et bienheureux : ceux du calendrier romain (sanctoral romain), ceux des calendriers diocésains et ceux du calendrier des églises orientales (synaxaire).