St Claude de la Colombière (+1682)
Né près de Lyon dans une famille bourgeoise, Claude entre à 17 ans dans la Compagnie de Jésus, les Jésuites. Dès sa profession solennelle en 1674, il est affecté au petit collège de Paray-le-Monial où il devient le confesseur du couvent de la Visitation. Il a 34 ans. La supérieure des Visitandines avait alors fort à faire avec une timide religieuse, Marguerite-Marie, qui croyait avoir reçu les confidences du Coeur de Jésus. Elle la confie au père de la Colombière. Le prêtre et la moniale se comprennent tout de suite : « Je t’enverrai mon fidèle serviteur et parfait ami », avait dit Jésus à Marguerite-Marie. C’est ainsi que le jeune jésuite devient l’instrument par lequel le Christ va diffuser dans l’Eglise le culte de son Coeur transpercé, révélé à sainte Marguerite-Marie. Nommé en 1675 prédicateur de la duchesse d’York, il passe deux ans en Angleterre d’où il est banni à cause de calomnies. Accablé par la tuberculose, il retourne à Paray-le-Monial. Marguerite-Marie l’a prévenu : « Notre-Seigneur m’a dit qu’il voulait le sacrifice de votre vie en ce pays. » C’est là qu’il meurt à 41 ans. Ses écrits expriment une belle harmonie entre la spiritualité de saint Ignace de Loyola et celle de saint François de Sales.
A tout moment, j’attrape ces folles passions qui agitent ce pauvre cœur… Je demande à Dieu qu’il me fasse connaître ce que je dois faire pour son service et pour me purifier ; mais je suis résolu d’attendre avec douceur qu’il lui plaise faire cette merveille, car je suis bien convaincu que cela n’appartient qu’à lui seul.
Le saint du jour présenté aujourd'hui est l'un des saints choisi parmi ceux proposés par l'Église. Chaque jour, l'Église honore plusieurs saints et bienheureux : ceux du calendrier romain (sanctoral romain), ceux des calendriers diocésains et ceux du calendrier des églises orientales (synaxaire).