Puisqu’il est d’abord envoyé vers les « périphéries existentielles » chères au Pape François, il porte particulièrement dans sa prière ceux et celles qui vivent toutes formes de pauvretés, ceux qui sont esquintés dans leur corps ou dans leur cœur … ceux qui vivent de douloureuses situation familiales, professionnelles ou personnelles. …. Mais aussi ceux qui n’ont pas découvert le bonheur de croire et de faire sa route avec le Christ.
Tous ceux-là nourrissent sa prière, lui donnent une tonalité particulière et le soutiennent dans sa mission de « ministre du seuil »… seuil de la société, seuil de l’Église aussi …
Si les diacres ne sont pas directement responsables des paroisses, ils n’en ont pas moins une place dans la vie des communautés chrétiennes.
Ils ont à cœur de rappeler sans cesse aux chrétiens rassemblés que l’Église n’est véritablement elle-même que quand elle porte la préoccupation de ceux qui souffrent et qui ont besoin de notre présence et de notre prière. C’est le sens de la présence des diacres dans la liturgie quand ils sont à l’autel le dimanche ou quand ils guident la prière commune.
Le diacre enracine son agir, sa vie spirituelle dans le Christ serviteur:
Et moi je suis au milieu de vous comme celui qui sert Lc 22,27