L’épouse participe au cheminement vers le diaconat de son mari.
Toute interpellation au diaconat a des répercussions sur le couple déjà lié par le sacrement du mariage. Celle-ci arrive dans une histoire construite à deux. C’est pourquoi le cheminement vers le diaconat qui bouscule et interroge l’équilibre de chacun, autant que l’équilibre conjugal et familial oblige à réfléchir à la vocation de l’un et de l’autre. La qualité du dialogue au sein de couple est donc essentielle.
Durant ce cheminement, le couple est amené à se dévoiler, à s’expliquer, à se positionner. Les groupes de discernement comme d’accompagnement, sont particulièrement attentifs aux différentes composantes personnelle, conjugale, familiale, professionnelle, associative, ecclésiale… L’avis des enfants en âge de le donner est demandé.
Les équipes sont attentives à l’évolution progressive des époux (chacun à son rythme), à l’expression des appréhensions, des interrogations, notamment celles des épouses.
Elles veillent également à ce que l’épouse garde, tout au long du cheminement, sa liberté quant à l’acceptation ou non de l’engagement de son mari sans que demeure un sentiment de culpabilité.
Lors de l’admission, l’Évêque demande à l’épouse si elle accepte la démarche de son mari et si elle est prête à l’aider dans sa préparation au diaconat.
Au début de la célébration de l’ordination, il lui demande si elle accepte ce que le diaconat, que va recevoir son mari, apportera de nouveauté dans le couple et la famille.