Deux nouveaux diacres pour le diocèse de Saint Etienne

Dimanche 27 juin en ta cathédrale Saint-Chartes, Mgr Sylvain BATAILLE a ordonné diacres permanents Michel de Bengy et Pierre Ganzhorn.

Michel de Bengy est marié à Violaine. Ils ont quatre enfants âgés de 20 à 14 ans. Après des études d’agro­nomie à Lyon et un détour par Lisère, Miche a repris L’exploitation familiale à Grezieux-le-Fromental, ll est également engagé eu sein d’organisations professionnelles et communales.

D’où vient votre vocation ? Comment êtes-vous investi dans L’Église ?

Je suis issu d’une famille très croyante, avec un parcours classique, mais j’ai été aussi porté par mon expérience scoute et des camps d’été organises par des communautés religieuses, où j’ai pu faire grandir ma foi, et apprendre le sens du service et l’attention aux plus jeunes et aux plus fragiles. Après notre mariage, j’ai accompagné Violaine quelques années pour la pré­paration au baptême dans notre paroisse Saint-Pierre-du-Pays-des-Couleurs (38). Revenus dans la Loire, nous avons été appelés pour préparer les couples au mariage sur la paroisse Saint-Joseph-des-Bards-de-Loire, et je me suis personnellement occupé de l’ac­compagnement des servants d’autel durant plusieurs années. Depuis le début de la formation en vue du ministère de diacre, il m’a été demandé de lever un peu le pied afin de me consacrer pleinement à ce temps de discernement et de formation.

Comment s’est fait l’appel au diaconat ?

Cet appel, ou plutôt ce double appel a pour moi commencé en 2013, Lors d’une rencontre de ser­vants d’autel à Montbrison, où j’avais accompagné le groupe paroissial Ce jour-là. j’en ai profité pour faire part à notre évêque de l’époque – Mgr Lebrun – ­d’un appel intérieur pour le diaconat ressenti de­puis quelques temps. Cependant, la vie a repris son cours. Mais le Seigneur veille et quand Il a une idée en tête, Il ne lâche rien ! En 2015, Le Père Jean-Bap­tiste Chaussy (alors curé de notre paroisse Saint-Jo­seph-des-Bords-de-Loire) m’invite à un petit dé­jeuner. Il m’accueille avec grand soin et me dit qu’il « me verrait bien avec une aube ». Et « un petit truc pardessus ? »  lui répondis-je alors… Ce fut le début du cheminement !

Pour vous, qu’est-ce que signifie le diaconat ?

Après un peu plus de cinquante années d’existence retrouvée, le diaconat n’a pas encore de défini­tion précise. Pour ma part, je vois le diacre comme quelqu’un qui. à la suite du Christ humble serviteur, se met au service de la charité, de l’Eucharistie et de l’annonce de La Parole, dans l’Église, mais aussi dans le monde, au cœur de son milieu professionnel au­près des plus pauvres, des malades, en communion avec son évêque.

Comment voyez-vous, comme diacre, cette urgence de la mission ?

En ce temps de pandémie nous avons pu nous rendre compte combien chacun de nous est fragile, com­bien les gens sont seuls, isolés et abîmés par ce qu’ils viennent de vivre. Tous Les secteurs professionnels sont touchés. Toutes les classes sociales sont affec­tées. Il y a partout urgence ! Là, le Christ nous attend pour devenir présence réconfortante de son amour, renouer les liens, accompagner, redonner un peu de dignité et d’espérance.

Propos recueillis par mail

Article de La lettre de l’Eglise de Saint-Etienne

Vidéo de l’ordination :