Le Pape François l’avait annoncé à la clôture du Synode sur l’Amazonie. Cette nouvelle commission, qui compte 5 femmes dans ses rangs, sera présidée par l’archevêque de L’Aquila, le cardinal Petrocchi.
Lors d’une récente audience accordée au cardinal Luis Ladaria Ferrer, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le Pape François a décidé de créer une nouvelle commission d’étude sur le diaconat féminin. Nommés par le Saint-Père, le cardinal Giuseppe Petrocchi, archevêque de l’Aquila et le père Denis Dupont-Fauville, official de la congrégation susmentionnée en deviennent respectivement le président et le secrétaire.
Voici quels sont les membres de ce nouvel organe :
– Prof. Catherine Brown Tkacz est professeure à l’Université catholique ukrainienne de Lviv, en Ukraine. Elle a écrit sur les femmes diacres dans l’église primitive ainsi que sur les femmes en tant que «types de Christ» – personnages qui préfiguraient le Messie – dans l’Ancien Testament. |
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– Prof. Dominic Cerrato est diacre et directeur de la formation diaconale pour le diocèse de Joliet, Illinois. Il a précédemment enseigné la théologie à l’Université franciscaine de Steubenville et a publié un livre sur la théologie du diaconat. |
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– Prof. Santiago del Cura Elena est prêtre de l’archidiocèse de Burgos en Espagne et ancien membre de la Commission théologique internationale. Il enseigne actuellement, entre autres, sur le sacrement de l’Ordre à la Faculté de théologie du nord de l’Espagne et a écrit sur «le renouvellement et l’approfondissement» de la théologie du ministère ordonné à la suite du Concile Vatican II. |
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– Prof. Caroline Farey est catéchiste pour le diocèse de Shrewsbury au Royaume-Uni. Son travail a été reconnu par le pape Benoît XVI en 2012 et elle a été conseillère experte du Synode sur la nouvelle évangélisation la même année. En 2013, elle a été l’une des trois principales enseignantes qui ont démissionné de l’Institut britannique Maryvale et ont ensuite fondé le Centre de formation pour la nouvelle évangélisation à l’abbaye de Belfast. |
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– Prof. Barbara Hallensleben est professeure à l’Université de Fribourg, en Suisse, et a été l’une des premières femmes nommées à la Commission théologique internationale par le pape Jean-Paul II. Ses recherches et son enseignement se sont concentrés en partie sur l’œcuménisme et elle est membre du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. |
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– Prof. Don Manfred Hauke est un théologien allemand enseignant à la Faculté de théologie de Lugano, en Suisse. Il a précédemment écrit sur l’ordination des femmes et la théologie féministe. |
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– Prof. James Keating est diacre et directeur de la formation théologique à l’Institut de formation sacerdotale de l’Université Creighton. Il a écrit plusieurs livres sur le diaconat et les ordres sacrés. |
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– Prof. Angelo Lameri est prêtre du diocèse de Crémone en Italie et enseigne la liturgie à l’Université pontificale du Latran. Le pape François l’a nommé consultant au Bureau des célébrations liturgiques du Souverain Pontife en 2013. |
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– Prof. Rosalba Manes est chercheur biblique et professeur à l’Institut théologique de San Pietro à Viterbe, en Italie, et au Centre de théologie pour les laïcs de l’Université pontificale du Latran. Elle a travaillé sur les traductions officielles des lettres de St. Paul. |
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– Prof. Anne-Marie Pelletier est une universitaire biblique française et a été la première femme à remporter le prix Ratzinger en théologie. Le pape François lui a demandé d’écrire les réflexions pour son chemin de croix 2017 au Colisée. |
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À la fin du Synode sur l’Amazonie, le Pape avait annoncé son intention d’instituer une nouvelle commission sur le diaconat féminin «pour continuer à étudier» et «voir comment le diaconat permanent existait dans l’Église primitive».
En 2016, il avait créé une première commission d’étude pour le diaconat des femmes avec pour mission précise d’ «étudier la question», mais le résultat obtenu n’avait été que partiel. François en avait longuement parlé lors d’une rencontre avec l’Union internationale des Supérieurs généraux (UISG) le 10 mai 2019, remettant aux religieux le résultat des travaux de la commission, le définissant comme «un pas en avant», même si petit.
Article VATICAN NEWS du 8 avril 2020