Ste Marguerite Bourgeoys (+1700)

Fille d’un commerçant champenois de Troyes, elle partit avec les émigrés français qui allaient dans la Nouvelle-France, à Ville-Marie, au Québec et qui devint la ville de Montréal. Elle fut la première institutrice laïque du Canada français. Puis elle fonda un ordre de religieuses, la Congrégation de Notre-Dame, pour l’éducation des jeunes filles. Ces religieuses n’avaient ni voeux perpétuels ni clôture. Il leur fallut attendre vingt ans l’approbation de l’évêque. Elle souffrit d’être en avance sur son temps, intelligente en voulant faire du neuf. Elle fut même calomniée par plusieurs de ses soeurs qui troublèrent gravement le nouvel Institut. Elle consacra les sept dernières années de sa vie à la prière.

Au milieu de mon abattement, je n’ai jamais perdu confiance en la bonté de ma céleste Mère ni en la divine miséricorde. Quand bien même je me verrais avec un pied en enfer, j’espérerais encore en Jésus et Marie.

(Sainte Marguerite Bourgeoys – Réplique à une soeur)

Sans s’arrêter à la couleur de la peau ni aux origines raciales et sociales des petits Indiens, elle leur vouait le même amour qu’aux enfants des colons. Plus tard, Marguerite comptera des filles d’Iroquois parmi ses religieuses.

(Pie XII, lors de la béatification – 1950)

Le saint du jour présenté aujourd'hui est l'un des saints choisi parmi ceux proposés par l'Église. Chaque jour, l'Église honore plusieurs saints et bienheureux : ceux du calendrier romain (sanctoral romain), ceux des calendriers diocésains et ceux du calendrier des églises orientales (synaxaire).

Nominis-fête des prénoms

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