La fin de vie, un enjeu sociétal

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Dossier DA n°168 – février 2014

Dans son épître aux Romains, au chapitre 14, 7-8, Saint Paul nous dit : « En effet, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même; si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort nous appartenons au Seigneur. »
Or, notre époque fait surgir une interrogation bien légitime : qui donc sommes-nous pour vouloir exercer notre influence sur la vie comme sur la mort? Serions-nous devenus comme des dieux? La vocation de nos frères médecins n’est-elle pas la défense de la vie, de la conception à la mort? Cette question de l’accompagnement de la fin de vie est lourde et grave tant elle nous touche tous personnellement à travers nos proches. Ne nous met-elle pas aussi en face de notre fin dernière?