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Dossier DA n°119 – décembre 2005
Les diacres ne sont pas des surhommes. Engagés dans la même vie que ceux qu’ils côtoient chaque jour, ils connaissent comme eux, les difficultés liées à des horaires chargés. Travail professionnel, engagements de toutes sortes, temps de transport, un minimum de détente et de loisirs doivent être conciliés avec la vie familiale. Dans ces conditions, est-il raisonnable de superposer l’ordination diaconale à une vie déjà bien remplie ? Comment gérer cet engagement sans « disjoncter » et sans faire subir à sa famille une pression intolérable ?
Et pourtant, l’auteur de ces lignes, qui a rencontré de très nombreux diacres et épouses au cours de l’étude qu’il a menée dans le cadre de sa mission de secrétaire du Comité national du diaconat, a constaté qu’un équilibre était possible ; mieux, que certains, notamment avec l’aide de leur épouse, parvenaient à construire l’unité de leur existence.
Existe-t-il un secret ? Pas de recettes, non, mais une vigilance, un effort quotidien d’attention à l’essentiel, une intimité vécue chaque jour avec le Christ.
Alain Desjonquères