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Dossier DA n°136 – novembre 2008

Depuis le renouveau du diaconat sous sa forme permanente, on peut dire que plusieurs époques se sont succédées dans une histoire pourtant très courte par rapport aux siècles de vie de l’Église. Il y a eu la période des pionniers dans les années soixante-dix et quatre-vingt, où l’on s’interrogeait beaucoup sur la forme de ce nouveau ministère et le profil des hommes qu’il convenait d’ordonner. Puis dans la période suivante, avec la croissance numérique importante des diacres, l’attention s’est beaucoup portée sur des questions telles que « qui est le diacre, quelle est sa place dans l’Église et dans la société, quelle formation doit lui être donnée? ». Simultanément apparaissaient des difficultés inévitables liées au fait que le diacre n’était plus une rareté. On pouvait constater qu’il dérangeait souvent des modes de fonctionnement considérés comme définitivement acquis.