Vers une restauration

Il faut attendre le début du 20° siècle pour que ressurgisse et mûrisse la question du diaconat permanent.

Dans les années 1930 puis dans les années 1940-1950, quelques laïcs, travailleurs sociaux, allemands et suisses se sont constitués en une sorte de fraternité. Cette fraternité s’appelait la Communauté du diaconat. Ces quelques travailleurs sociaux ont eu l’intuition de se préparer à une possible restauration du diaconat, pour rappeler à l’Église la figure du Christ Serviteur.
Cette fraternité fut rapidement reconnue en 1954 par l’Archevêque de Cologne de l’époque, le cardinal Döpfner. Ces hommes étaient aussi soutenus dans leur démarche par le futur grand théologien du Concile Vatican II, le Père Karl Rahner.

Pendant le 2ème guerre mondiale des prêtres et laïcs emprisonnés dans le camp de Dachau ont discuté entre eux de la vision de l’Église après la guerre et de la restauration du diaconat.

Après cette guerre et jusqu’au Concile Vatican II il y eut un nombre important de textes sur le diaconat circulant principalement en France et en Allemagne.
Des prêtres allemands et français (dont Mgr Rodhain, fondateur du Secours Catholique et le Père Epagneul , fondateur des Frères Missionnaires des Campagnes) relancent le débat.

En 1957, lors du deuxième congrès de l’apostolat des laïcs, Pie XII lui-même évoque la question du diaconat comme «fonction ecclésiastique indépendante du sacerdoce» ; même s’il estime qu’elle n’est pas encore mûre , ses propos ouvrent la voie à la recherche.

Le Concile Vatican II en 1964 ratifiera la démarche.

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