Decret Ad Gentes (extraits)

N° 15 Pour l’implantation de l’Eglise et le développement de la communauté chrétienne, sont nécessaires des minis­tères divers qui, suscités par l’appel divin du sein même de l’assemblée des fidèles, doivent être encouragés et respectés par tous avec un soin empressé : parmi eux, il y a les fonc­tions des prêtres, des diacres et des catéchistes et l’action catholique. De même les religieux et les religieuses …

N° 16 Là où les Conférences épiscopales le jugeront oppor­tun, l’ordre du diaconat devra être rétabli comme état de vie permanent, selon les dispositions de la Constitution sur l’Eglise.[1] Il est utile, en effet que les hommes qui accom­plissent un ministère vraiment diaconal, ou en prêchant la parole de Dieu, ou en gouvernant au nom du curé et de l’évêque les communautés chrétiennes éloignées, ou en exer­çant la charité dans les œuvres sociales ou caritatives, soient fortifiés par l’imposition des mains transmise depuis les apôtres et plus étroitement unis à l’autel, pour qu’ils s’ac­quittent de leur ministère plus efficacement, au moyen de la grâce sacramentelle du diaconat.

[1] – Cf. CONC. VAT.II, Const. dogm. de Eccelesia n°29